Exploration ! ♥
«Etre trop curieux, ça peut parfois être un défaut.»
Pv: Etoile de Lion
Le soleil n'apparaissait pas encore entre les branches des grands arbres. Tout était calme dans le camp du Tonnerre, tous dormaient paisiblement dans leur tanière, mis a part le gardien a l'entrée du tunnel de fougères. Tout le monde ne dormait pas, un mouvement a l'intérieur de la pouponnière. Qu'est-ce que c'est ? Puis, une petite chatte noire et blanche sortit a pas lents de celle ci. Elle frissonna. Il faisait frais, et quelques gouttes de rosée perlaient déjà les feuilles a moitié orangée. La saison des feuilles morts de ne tarderait plus, mais ce n'est pas cela qui empêchait au chaton de sortir. Sa mère dormait, roulée en boule dans le nid de mousse, c'était là une belle occasion de visiter le camp. On la laissait sortir, mais elle voulait voir d'elle même. Son regard se dirigea vers un mouvement a l'entrée du camp. Zut, le gardien ! Constata Petite Chenille en observant le matou. Elle ne pouvait pas explorer le camp... Devait-elle déjà rentrer dans la pouponnière ? Puis une idée lui venu a l'esprit, elle contourna lentement la pouponnière, se faisant aussi petite qu'elle le pouvait, et s’engouffra dans la clairière ou les guerriers faisaient leur besoin. Beurk, ça pue ici. La petite chatte s'approcha de l'épaisse barrière de ronces entourant le camp. Elle sortit ses griffes, et les observa longuement, puis elle se jeta sur la barrière, et se mit a griffer de toutes ses forces. Au bout de quelques minutes, elle était épuisée, mais un petit trou menait vers la forêt. Je devrais passer, je ne suis pas si grosse. Pensa t-elle, espiègle. Elle hésita un instant, puis se jeta dans le trou, les ronces s’agrippèrent quelques instants a sa fourrure, pourtant, elle fut a l’extérieur en quelques dizaines de secondes. Je suis libre ! Elle se mit a galoper dans l'herbe, reniflant chaque arbuste. L'odeur de proie lui prenant au museau, mais elle ne s'arrêta pas.
Le soleil se levait peu a peu. L'aube était là. Une patrouille arriverait bientôt sur les bords de la rivière où venait d'arriver Petite Chenille. Elle respira l'air que dégageait le territoire du clan de la Rivière et faillis vomir. Ils avaient une odeur différente ! Elle aperçut bientôt la rivière. Elle était basse, le temps se réchauffait encore, mais la pluie ne tarderait plus a venir. Curieuse, le chaton s'approcha de l'eau. Elle recula en apercevant son reflet.
«Ne bouges plus où je te fais la peau !»hurla t-elle. Voyant qu'elle n'avait aucune réponse, la petite chatte s'énerva et son poil se hérissa.
«Sors de ce truc ! T'es bouché ou quoi ?!»Personne ne répondis, aucun mouvement. Parlait-elle de l'eau ? Il n'y avait personne a part elle ici, a qui pouvait-elle donc parler ? Elle s'approcha de l'eau. Son reflet était toujours là. Elle s’énerva et griffa l'eau, avant de pousser un cris. Mais c'est quoi ce truc !? Et le chat noir et blanc dans l'eau était toujours là ! A la regarder avec ses yeux écarquillés. Petite Chenille en avait plus qu'assez, un ennemi se trouvait en face d'elle, et il ne sortait même pas de l'eau pour se battre ! Elle grogna, et se jeta dans l'eau, sur son reflet. L'eau n'était pas profonde, elle s'assit bientôt au fond de l'eau, et sortit la tête de la rivière.
Où est-tu ? se demanda t-elle en cherchant son ennemi des yeux. Il avait disparu quand elle avait attaquer ! Quel lâche ! Puis, elle frissonna. L'eau était très froide, elle attraperait sans doute un rhume. Elle osa les épaules et marcha dans la rivière, jusqu’à la rive. Bien entendu, elle s'était trompée de côté, sinon ce Rp n'aurait aucun sens. Elle remonta la rive du coté du territoire du clan de la Rivière.
Il est temps que je rentre... Elle marcha quelques secondes avant de s’allonger sur l'herbe.
Brrr, il fait froid. Il faisait tout le contraire, mais la froideur de la rivière lui restait. Soudain, un cris retentit, des bruits de pas résonnèrent puis, un grand matou se trouvait en face d'elle. Elle le dévisagea,
c'est qui lui ? Il est sur mon territoire ! Se dit-elle, ne sachant pas qu'elle se trouvait en faite sur le territoire de la Rivière. Elle le toisa, sans aucune force pour se levée.
«Tu es sur le territoire du clan du Tonnerre ! Vas-t-en où je te fais la peau !» grogna t-elle.